Tour du Massif Central

L’idée : découvrir le Massif Central à pied, en vélo et en kayak sur 50 jours en partant de Clermont-Ferrand et en y revenant (environ 1600 km).

Les protagonistes : Micka, Léa… et Triton !



Logement : bivouac sous tente (80%), chez l’habitant (20%).
Budget : environ 500 euros par personne, tout compris.
Période : fin août 2018 à fin octobre 2018.
Pour s'orienter : application Locus (Android)
Sur demande, topo détaillé écrit de la partie vélo

NB : vous pouvez visionner les photos en grand en cliquant dessus.

Tout commence par une traversée en courant de la chaine des puys avec une joëlette et une vingtaine de personnes dont deux enfants que nous transportons sur un fauteuil tout terrain (joëlette). Nous remercions l’association Générosi’Trail et les volontaires qui ont rendu possible cet événement.


C’est avec un sac sur le dos que nous quittons le Puy-de-Dôme pour la Corrèze que nous parcourons à pied le long de la Dordogne. Sur 145 km nous marchons sur le chemin de la Dordogne, de villages en barrages, une belle trace récemment ouverte (site internet).
 

A Argentat (Corrèze), nous montons dans un kayak pour descendre la Dordogne sur une semaine. Le parcours est varié entre rives sauvages, petits villages et brumes matinales.


Nous récupérons ensuite les vélos avec l’objectif de rouler un maximum sur de la piste ou du chemin.  Pour cela nous sommes peu chargés (profil « bikepacking » avec 10 kg de chargement pour Léa, 8 kg pour Micka). Il existe des équipements propres au bikepacking mais nous optons pour un bidouillage maison avec principalement du matériel de récupération (budget total de moins de 10 euros pour les 2 vélos). Cette option a fait le job globalement mais nous pensons que le matériel se détériore plus vite. Les sangles serrées abîment les sacs et les gaines des freins/vitesses. Le porte bagage arrière sur tube de selle de Léa a cassé net sur la fin (chargé à moins de 7 kg pour une charge maximale annoncée à 10 kg).


Micka a son vélo en bambou taillé « rando » sur lequel il a installé une caisse sur le porte bagage arrière pour mettre Triton. Le porte bagage avant a été enlevé.

Son chargement (8 kg sans l’eau ni le chien) :
-au niveau du guidon : tente (2 kg) et sacoche (2,5 kg : crème solaire, papiers, argent, veste, lunettes, powerbank)
-sous la selle : sac de couchage 15°C (700 g)
-sur le porte bagage arrière : la caisse du chien avec 2 sacs bananes dessus (l'un pour les réparations vélo, l'autre pour une veste coupe vent et la pompe à vélo, 1,3 kg) et 1 à 2 kg de croquettes. +5 kg lorsque le chien est dans la caisse.
-1,2 kg d'eau à plein.
-Portable et appareil photo compact dans la poche.

Viaduc de Garabit et gorges de la Truyère

Gorges de la Truyère

Léa a un VTT avec un cadre en aluminium.

Son chargement (10 kg sans l’eau) :
-un sac d'affaires de nuit, sous le guidon (3 kg)
-une mini sacoche sur le tube horizontal (gants, portable)
-un sac à dos souple 20L (7 kg avec le max de nourriture) sur un porte bagage arrière fixé sur le tube de selle contenant principalement la nourriture et de quoi nous faire à manger (popotes, réchaud...) et... un livre chacun !
-1,2 kg d'eau à plein

Causse du Larzac

Triton a le droit de courir 20 kg maximum par jour afin de préserver ses articulations et ses coussinets. En moyenne, il est plutôt autour de 10-15 km/jour. Sur bitume il est systématiquement mis dans la caisse. 

Nous traversons successivement le Lot (et ses gorges), les monts d’Aubrac (volcanique), le causse Sauveterre, les gorges du Tarn, le causse du Larzac, les gorges de la Vis, le Mont Aigoual, le causse Méjean, le Mont Lozère, la Margeride, le volcan du Cantal (il s’agit géologiquement d’un seul volcan, le plus grand d’Europe, avec un diamètre de base de 60 à 70 km et une hauteur d’environ 3500 m à l’époque du volcanisme s’étalant entre 13 et 2 millions d’années ; depuis l’érosion a fait son travail et il culmine à 1855 m), le massif du Cézallier (volcanique), les volcans du Sancy et enfin les volcans de la chaine de puys. 

Aubrac

Aubrac

Larzac

Volcan cantalien

Volcan cantalien


Cézallier avec Etienne

Lac de St Alyre (Cézallier)

Lac de la Godivelle (Cézallier)

Château de Murol

Sancy, en direction de la chaîne des puys

Notre parcours a été marqué par une grande diversité de paysages. Par exemple, en une journée (environ 40 km) nous sommes passés du sommet du plateau de l’Aubrac (matin) aux gorges du Tarn (soir) en passant par la rivière du Lot (midi) et le causse Sauveterre (après-midi). Ou encore notre descente du mont Aigoual jusqu’au causse Méjean 17 km plus bas pour finir poser la tente à flanc de falaises dans les gorges du Tarn. Chaque nuit sous la tente est un instant particulièrement apprécié. Nous avons fait des bivouacs dans des lieux magiques.

Bivouac à La Vinzelle (gorges du Lot)

Bivouac au Puech de Montabez et vue sur les gorges du Lot

Instant écriture au dessus du Tarn

Lever de soleil sur les gorges du Tarn

En sortant de la tente, gorges de la Vis

En descendant de nouveau dans les gorges du Tarn

Bivouac face au mont Lozère

Bivouac face aux volcans du Sancy

Triton a été, une fois de plus, la mascotte du périple. Il a bien souvent facilité la discussion et la curiosité des gens. Ses côtés positifs sont souvent mis en avant mais vous pouvez découvrir l’envers du décor ici.

Au final, nous avons de très belles choses à découvrir, juste derrière notre porte.